Comme prévu, je pars direction le Médoc vendredi matin, à peine 2 heures jusqu’à Royan, une demi-heure de traversée Royan-Le Verdon en ferry et 3/4 d’heure plus tard j’arrive chez Nanny, à peine plus long que d’aller à Saint Doulchard
Je fais la connaissance d’Alain et des chiens de la maison (et oui ça change des chats hi hi ) et on déjeune tranquillement … un peu trop tranquillement d’ailleurs, car du coup on n’est pas très en avance pour aller retrouver Lyrane qui nous attend en travaillant ses cours. Pour info, Lyrane suit depuis deux ans une reconversion professionnelle et son violon est souvent en chômage technique, sauf pendant les quelques cours avec Olivier Parrot et de rares représentations collectives.
Direction Biganos au cœur du beau bassin d’Arcachon, nouvelle région de résidence de Lyrane, qui se rapproche de son lieu de formation et peut-être d’un bassin d’emploi plus prometteur. Nous nous installons dans le parc près du port ou nous devrions être tranquilles et n’embêter personne, sauf les petits oiseaux !
Pas facile d’ « accorder ses violons » avec des habitudes de travail différentes et sans playback ni chef d’orchestre, mais nous essayons de faire différentes tentatives à une ou deux voix.
Malgré notre volonté de passer inaperçues, nous sommes quand même interpellées par un musicien autochtone qui nous branche sur le LA 432 hz et la musique ‘bio’, encore un sujet de réflexion intéressant …
Cette séance à 3 est passée très, très (trop) vite et nous regagnons vite Mérignac : nous profitons à fond du buffet à volonté avant d’aller nous installer dans la salle de concert du Pin Galant.
Le programme des «100 violons tziganes de Budapest » est aussi classique que tzigane :
Entre nous, je crois bien qu’il n’y en a qu’une petite soixantaine … de violons, mais avec les violoncelles, altos, contrebasses, clarinettes, cymbalums … ça fait bien une centaine d’instruments sur scène, et autant de musiciens.
Ces derniers ont beaucoup de mérite à jouer car la climatisation fait défaut, et la chaleur moite qui régne est difficile à supporter. Nous assistons à de beaux échanges musicaux et des magnifiques solos.
Après la fin du spectacle, nous prenons malheureusement congé de Lyrane qui retourne à ses études et à son bassin d’Arcachon, et, avant de rentrer, Nanny me fait faire une visite en règle de Bordeaux by night.
Cette journée bien chargée se termine aux alentours de 2 heures du matin … alors gros dodo
.
Je me réveille (assez tard) et j’entends quelques notes bien connues … Josette est en train de visualiser les vidéos de la veille.
On traîne un peu entre petit déjeuner, vidéos et quelques échanges informatico-musicaux puis direction la plage (un peu de marche sportive) mais juste pour faire quelques photos, le bain sera pour une autre fois.
L’après midi, on tente de jouer à 2 des exercices ou morceaux du volume 2 des études Lesseur. On est un peu à l’étroit dans le bureau/salle de musique de Josette, pendant que son grand salon est laissé à la disposition d’Alain pour regarder divers événements sportifs … on peut bien accorder ce privilège à un convalescent.
Il faut dire que nos habitudes de travail à toutes deux sont assez différentes, et entre autres, Josette n’a pas l’habitude de jouer sur une autre voix en fond sonore, chose que je fais de plus en plus (avec plus ou moins de réussite ).
Le challenge est donc de jouer à 2 voix, et si possible pas trop faux … un peu de répétitions et plusieurs tentatives plus loin, ça se met tranquillement en place … ah, si on pouvait répéter ensemble plus souvent !
4 heures plus tard, je n’ai pas vu le temps passer …
Après dîner, petit tour au lac d’Hourtin où nous dégustons une petite crêpe en bavardant …
Et re bavardage au retour avant d’aller dormir … finalement, Nanny n’est pas si fatiguée que ça de ses 4 heures de violon et me fait écouter une petite compo qu’elle a faite au piano.
Avant que je prenne congés, nous faisons un peu de piano sur le Pleyel de Nanny.
Pour le quatre mains, il faudra qu’on s’entraîne encore un peu.
c'était vraiment un très chouette week-end
pour finir, deux petits montages vidéos